En période de recherche d'emploi, ceux qui paniquent sont sûrs de perdre.
C’est en effet en affichant les signes d’une peur incontrôlable que vous allez, à coup sûr, inquiéter vos proches, affoler votre réseau et aller droit dans le mur. Amanda Ripley dans son livre “The Inthinkable : Who Survives When Disaster Strikes. And Why » explique que la panique est la réaction humaine la plus courante en cas de situation dramatique et qu’elle génère souvent des mauvais réflexes pour faire face à la situation. Elle souligne également que la plupart des personnes se résigne beaucoup trop rapidement devant le sort. On connait la célèbre option entre fight ou flight devant un danger. Les études sur les comportements humains dans ce type de circonstances ajoutent un troisième F, celui de freeze. Clairement, cette troisième solution est rarement la bonne.
Sachez que la façon dont vous abordez la difficulté que représente une recherche d'emploi est passée au crible par les personnes qui vous entourent. Vous êtes observé, jaugé et jugé. A vous de vous contrôler pour ne rien laisser paraître de vos angoisses et incertitudes. Suivez les conseils de William Faulkner : « Aie peur – on ne peut pas échapper à la peur – mais ne la laisse pas transpirer. Personne dans la forêt ne te fera de mal à moins qu’il ne se sente lui même traqué ou ne respire ta peur. »
Aussi, même si au fond de vous-même vous ressentez une sourde angoisse, une profonde anxiété, faites en sorte que cela ne se voit pas à l’extérieur. Affichez un visage serein. Adoptez un discours apaisant. Rassurez vos interlocuteurs par votre attitude calme et impliquée. Même si cela vous demande un effort, sachez qu’en optant pour cette posture, vous allez susciter autour de vous un effet de mimétisme positif.
Amanda Ripley, qui a longuement interrogé les survivants de catastrophes, considère qu’il est possible et souhaitable d’éduquer nos cerveaux pour apprendre à bien réagir dans des circonstances extrêmes. C’est simplement une question d’apprentissage, d’entraînement et de réflexes acquis. Selon elle, c’est en se mentalisant ainsi que l’on peut le mieux affronter les événements grave en pleine conscience de ses possibilités.
En définitive, quand tous les autres sont en mode « panique », ceux qui savent garder leur sang froid font la différence et s’en sortent généralement mieux.
Comme le disait Franklin D. Roosevelt, éminent praticien de la gestion de crise : « La seule chose que nous ayons à craindre, c’est la crainte elle-même ».